Pan's Labyrinth

En Espagne durant la Deuxième Guerre Mondiale dans une petit village en Espagne, Ofelia et sa maman quitte leur milieu pour rejoindre le Capitaine Vidal, le nouveau beau-père d'Ofelia. Le problème, c'est que Vidal est un monstre totalitaire et un assassin sans scrupules, Pour s'échapper de la réalité horrible qui l'entoure, Ofélia utilise un conte de fées qu'elle amène à sa réalité alors qu'autour d'elle, des horreurs continuent de s'accumuler.

Au départ, je ne savais que PAN'S LABYRINTH allait être un film aussi violent. D'ailleurs, au départ, on semble être dans cette espèce d'étrange passe où beaucoup de films d'enfants de l'époque avait un côté dark. Mais quand le Capitaine Vidal défonce le crâne d'un pauvre villageois dans le premier dix minutes, on sait qu'on est dans quelque chose de complètement différent. La plus grande force du film est qu'il est sacrément original et que les deux histoires qui défilent devant nos yeux : Ofelia dans le monde imaginaire et les Nazis qui tentent d'enrayer la résistance sont fascinantes. Pour ce qui est de la qualité visuelle, c'est du Del Toro à son meilleur. Les décors sont gothiques et utilisés à fond et le monde fantastique est bourré de créatures sublimes, mention spécial à ce monstre franchement effrayant qui a les yeux dans les mains et qui cherche à bouffer la petite Ofelia! On est loin des blockbusters amusants de Del Toro, on est davantage dans un projet ressemblant énormément DEVIL'S BACKBONE, où le fantastique et l'historique de rencontre pour amener un autre propos. Un film fascinant donc.