Mad Max : Fury Road
Une femme se rebelle contre un chef de gang tyrannique dans une Australie complètement ravagée. Elle quitte la base avec une bande de femmes prisonnières et un étranger, un dénommé Max.
Qui s'attendait honnêtement à quelque chose d'aussi bon? Qui pouvait véritablement prévoir qu'un réalisateur qui a plus de 70 ans puisse offrir quelque chose d'aussi moderne, d'aussi esthétiquement presque parfait? George Miller a trouvé le moyen de réaliser quatre films de cette série et de donner une identité unique à chacun d'eux, ce que je trouve absolument admirable. 30 ans après le troisième film de la série, Miller a offert un des films les plus techniquement complexe et travaillé à ce jour au cinéma. J'ai honnêtement été fasciné du début à la fin. Au niveau du montage, c'est dur, efficace, super à point à chaque scène, surtout au niveau sonore. Puis faut le dire aussi, c'est un putain de film d'action. Les scènes ne sont pas si nombreuses, mais elles ont tout une raison d'être qui leur ajoute du tonus. Difficile de faire mieux que la scène où le groupe de fugitifs affronte une armée de bagnoles qui les attaque constamment, un vrai rêve de petit garçon. Le film n'est pas bavard et est même d'une impressionnante simplicité, mais Miller fait beaucoup parler ses silences que ses dialogues, offrant deux personnages principaux complexes, mais qui n'en font jamais trop. On a cette impression que MAD MAX : FURY ROAD ne ressemble à rien qui s'est fait avant et pour ça, c'est un incontournable et une des meilleurs expériences cinématographiques des cinq dernières années.