Star Wars : Rogue One
Alors que la Rébellion prend de plus en plus de place dans la galaxie pour arrêter l'Empire, ces derniers seraient sur le point de mettre au point une arme dévastatrice capable de détruire une planète. La seule solution pour la Résistance est de voler les plans de cette mystérieuse arme, pour ensuite trouver son point faible. Par contre, pour ce commando sur le point de diriger cette mission d'infiltration, les possibilités de réussites et de survie sont dans le négatif.
Star Wars a la cote plus que jamais en ce moment et les gens chez Disney ne sont pas fous, les gens veulent plus de Star Wars, ils veulent plus d'argent, alors ils vont nous pondre un Star Wars par année jusqu'à écoeurantite! On a ici un film Star Wars pas classique du tout. D'abord, il ne fait pas partie de la série et en tant que stand alone, c'est une opportunité de sortir des vieilles pantoufles et d'offrir quelque chose d'intéressant. Au final, il y a du très bon et de l'aseez ordinaire. Je considère d'abord qu'en tant que film, c'est franchement solide. Les scènes d'action sont magnifiques, les scènes sont tendues, l'attente est parfaitement maîtrisée pour quelques scènes clés. Honnêtement, c'est fort. Par contre, je dois dire que la première heure m'a solidement ennuyé. Je n'y peux rien. Je n'avais rien à foutre des nouveaux personnages, de cette mission qui se construisait et surtout pas des conflits et de la tension sexuelle entre les deux personnages principaux. Par contre, quand la bataille finale débute et qu'elle dure plus de 45 minutes, j'étais scotché. C'était parfaitement ce que nous nous attentions. Un climax travaillé jusqu'à la limite, où la construction si fastidieuse, se développe et se boucle en parfaite harmonie. L'ajout d'éléments de nostalgie est le bienvenue et il me semble clair que Darth Vader vol le spectacle à lui seul avec moins de 2 minutes à l'écran. Peter Cushing est ramené par ordineur tout comme Carrie Fischer, ce qui est à la fois un peu étrange, mais à la fois plutôt cool. Mais il y a néanmoins une surcharge de caméos et d'éléments nostalgiques dans le seul but d'attraper des fans au profit de la solidité scénaristique du film. C'est néanmoins un ajout de qualité à cette monstrueuse saga.