Eraserhead

Henry travaille dans une usine et a une copine. QUand cette dernière tombe enceinte, elle déménage chez lui... et met au monde un bébé mutant dégoûtant qui pleure tout le temps... Sa copine le quitte rapidement, incapable de d'endurer  l'enfant alors que Henry est sur la bord de la folie. 

Mon résumé ne rend certainement pas justice au film, qui n'est certainement pas aussi simple et droit. Je ne m'attends certainement pas à ce que tout le monde apprécie un tel film, mais personnellement, j'ai passé un splendide moment cinématographique dans ma cave à regarder ce film à midi un soir de week-end, l'ambiance était parfaite. J'entends souvent que le style prend le dessus sur la substance, mais parfois, pour qu'un créateur s'exprime pleinement, il doit prendre toute la palce et Lynch est ce genre de réalisateur et c'est ce qui lui donne toute sa substance. Il développe devant nous un mystère... Une folie... Un rêve presque métaphysique. Parfois c'est plus réussi, parfois moins, mais j'ai été scotché par cette accumulation d'étrangetés et je doute que Lynch fasse tout au hasard, en fait, je rejette immédiatement cette idée. L'exercice est d'essayer de trouver un sens et au pire son sens. Lynch travaille majestueusement son atmosphère, son image et son montage sonore pour que chaque scène possède un effet, qu'on ne s'attendrait pas toujours! On peut presque classer le film dans horreur tellement il possède de scènes chocs, mais c'est surtout au final, presque un essai à mon sens sur la puissance énorme du cinéma sur le spectateur, que l'effet soit positif ou négatif.