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Le Culte-O-Rama Pour l'amour des films de genres. Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.

Once Upon a Time in the West

Tuco

L'histoire d'une jeune femme, déménagée de la Nouvelle-Orléans jusqu'au coeur du Far West pour épouser un homme veuf et sa magnifique famille. Arrivée sur place, la famille entière n'est plus que cadavres après l'attaque de dangereux criminels. Elle compte bien se venger à tout prix des responsables de ce crime alors qu'un étrange homme jouant de l'harmonica rôde aussi dans un but de vengeance, les deux se trouveront un ennemi commun. 

 

J'étais certain d'avoir déjà abordé ce classique sur mon blog, mais après recherche, pas du tout! J'ai donc profité d'un revisionnement pour me refaire une idée sur ce magnifique film d'auteur du grand Sergio Leone. Ce dernier, qui avait pourtant affirmé après THE GOOD, THE BAD AND THE UGLY qu'il en avait finit des Westerns Spaghettis, a pourtant réalisé, ce qui est à mon avis, la tentative du western ultime! Leone se laisse complètement aller, offrant parfois des scènes de plus de dix minutes où une première ligne de dialogue peut se dire après plusieurs minutes. Leone a un contrôle total de l'ambiance, du flow et allonge constamment chaque scène pour en retirer le maximum stylistique. Carrément, Leone a plus que jamais établit les bases de notre imaginaire collectif du western en mélangeant une réalité détaillée au maximum, dans des scènes assez Over the Top. Le film est moins spectaculaire que GBU, mais est définitivement plus en minutie dans chacune des scènes. Je me dois de parler du scénario qui est franchement très simple, mais dans la façon de faire de Leone ici, même le scénario le plus simple prend des allures complètement épiques. Je vais donner le grand mérite, évidemment au réalisateur, mais aussi au personnage merveilleux de l'homme Harmonica joué par Charles Bronson, qui vend complètement la vedette alors qu'il est de marbre durant la totalité du film. Sinon, c'est le festival de la grande performance que ce soit la magnifique Claudia Cardinal qui bouffe l'écran à un Jason Robards absolument délicieux jusqu'à un Henry Fonda, absolument maléfique. Leone savait diriger des acteurs, probablement parce qu'il trouvait le moyen de coller leur jeux presque théâtral à la mise en scène très spectaculaire qu'il montait. En plus d'être esthétiquement encore à mes yeux, un des plus grands films de tous les, ONCE UPON A TIME IN THE WEST est définitivement un des westerns obligatoires pour tout cinéphile qui se respecte. Est-ce le meilleur film de la filmographie du grand réalisateur italien? À mon avis non, mais son importance et sa qualité résonnent encore autant aujourd'hui. 

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