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Justine arrive au couvent et se lie immédiatement d'amitié avec la mystérieuse Alucarda. Un jour, elles s'éloignent du groupe en forêt et rencontre des gypsies, mais ces derniers en profitent pour faire subir un rituel démoniaque aux deux jeunes femmes qui ramènent une puissance maléfique terrible au couvent.
Depuis le temps qu'il attendait celui-là, ce fut un plaisir total de finalement m'y attarder et je dois dire, si vous êtes un fan d'horreur et j'ajouterais, d'intensité dans l'horreur, le dernier 30 minutes d'ALUCARDA est pour moi une expérience cinématographique absolument incroyable. Évidemment, c'est très provocateur, très sexuel et très anti-clérical et c'est fait avec une impressionante énergie. Le film prend une tournure très surréaliste au départ, au point ou je me demandais si le personnage d'ALUCARDA était réel ou non. Les prises de vue sont longues, l'image est un peu poudré et là arrive cette rencontre avec les gypsies et ça part solidement dans le délire par la suite. Ça a un côté Jodorowsky, un peu Rollin aussi, mais c'est la violence et l'intensité du dernier quart qui donne au film toute personnalité. Ça crève, ça saigne, ça prend en feu et tout ce qu'on filme outre la terreur, c'est le visage effrayant d'ALUCARDA qui détruit tout sur son passage. Honnêtement, c'est le genre de scène que je présenterais à quelqu'un qui veut s'attaquer au genre. J'ai vu beaucoup de films dans ma vie, ils ont généralement de moins en moins d'impact sur moi, mais celui-là m'a frappé de plein fouet. Non seulement recommandable, nécessaire.