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En 1996, un mystérieux virus a causé la mort de cinq millions de personnes. 2035, il ne reste qu'1% de la population qui vit sous terre. James Cole, un prisonnier, reçoit la mission de voyager dans le temps jusqu'en 1996 pour en apprendre plus sur l'origine du virus et de localiser la personne responsable pour l'empêcher de faire la propagation. Cole est malencontreusement envoyé six ans avant la date prévue et se retrouve enfermé dans un hôpital psychiatrique.
J'ai de la difficulté à croire qu'avec le nombre d'articles que j'ai fait sur ce blog depuis sa création, je n'ai jamais abordé ce superbe film de science-fiction que j'ai eu le temps de voir plusieurs fois à travers les années. Honnêtement, le premier visionnement, je n'ai pas compris grands choses et je me suis retourné vers la réalisation, assez cinglé de Terry Gilliam. Finalement, je me rends compte de la richesse et de la profondeur de ce magnifique film, dont chaque détail est d'une importance capitale pour la résolution du film. Gilliam filme littéralement son film comme si on perdait autant la tête que le personnage principal, joué admirablement bien par Bruce Willis qui traverse plusieurs situations de merde pour essayer de gagner sa liberté. Brad Pitt, peu présent dans le film, vole cependant complètement la vedette dans le rôle du cinglé qui prend toute la place. Il y a bien peu de moments qui explorent le futur complètement désolé du film, mais chaque moment est quand même très impressionnant, on aimerait en savoir plus, mais c'est là la force de l'univers créé par Gilliam. Encore aussi, à mon avis, une des meilleures fins pour film de science-fiction. Je suis vendu donc, un film nécessaire des années 90.