The Unborn

Casey est une étudiante qui se plaît à faire du babysetting pour une famille avec un jeune garçon et un nouveau né. Une nuit, elle est hantée par une vision d'un chien et d'un petit garçon, sauf que le cauchemar ne s'arrête pas. Chez le médecin, elle apprend qu'à sa naissance, elle avait un jumeau, mort à la naissance et elle pense qu'elle est hantée par l'esprit de son frère mort-né. Mais les révélations vont bien plus loin et des terribles secrets remontent jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale et pour Casey, seul un exorcisme pourra la sauver. 

Film de possession on ne peut plus classique, David S. Goyer, qui est définitivement plus talentueux derrière la machine à écrire que la caméra, tente tout ce qu'il peut pour rendre ce UNBORN intéressant et n'y arrivera jamais vraiment. Il a tout tenté Goyer, scénaristiquement et au niveau de l'action pour nous en balancer à la gueule et au final, c'est plus ridicule dans la surcharge que surprenant. Faut la voir cette finale, où on se croirait presque BLADE tellement ça pète et ça gueule et qui nous fait demander qu'est-ce qu'on est vraiment en train de regarder. C'est étrangement, la partie la plus intéressante du film, qui pour le reste nous offre 1001 jump scares, pas tous très efficace. On essaye tant bien que mal de mélanger la sauce avec une histoire d'holocauste tirée par les cheveux et qu'on aurait quand même pu se passer.   Garo Oldman vient se compromettre dans le projet dans le rôle du prêtre et je mettrais un petit 2$ qu'il ne doit pas mettre ce film dans son CV. Bien bruyant, bien débile, pas du tout marquant.