The Birds

Une jeune femme mondaine et adepte des bonnes blagues rencontre dans un magasin un bel homme célibataire à qui elle fait une blague sur un achat d'oiseaux. Elle décide d'aller chez l'homme, dans une petite ville pour se racheter et se retrouve dans une situation étrange où les oiseaux on de très étranges comportements. 

Je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté de ce film aussi longtemps, moi qui adore Hitchcock en plus. THE BIRDS est une sacrée expérience, qui d'un côté montre parfois son âge, mais de l'autre, montre une maîtrise cinématographique d'Hitchcock qui donne autant froid dans le dos que son histoire. C'est merveilleusement vilain ce film et les oiseaux, font peur. Peur parce que la façon dont il sont filmés et le montage les vend comme des terribles tueurs. L'histoire prend bien son temps de se construire, mais devient rythmé et extrêmement tendu par la suite. Le dernier 30 minutes dans la maison demeure à mon sens, un des sommets de tension que j'ai pu voir chez le réalisateur, qui réussit bien à convaincre que les oiseaux peuvent rentrer s'ils le désirent. L'absence de musique dans les scènes avec les oiseaux ajoutent beaucoup à la tension montante chaque fois qu'on les voit et évidemment oui, quelques scènes mythiques accompagnent le film, comme cette course des étudiants, le cadavre découvert dont les yeux ont été picossés, la défense de la maison. Mais je retiens surtout la fin ouverte, arrivant de nulle part et qui ne nous indique rien sur la finalité des personnages. À mon avis, avec l'atmosphère et la tension du film, une de mes fins préférés de tout film à ce jour. Classique de l'horreur sans l'ombre d'un doute, à voir sans attendre.