Venom : Let there be Carnage

Eddie Brock, qui continue d'entretenir une relation complexe avec son symbiote, décide d'aller interviewer un tueur en série pour tenter de relancer sa carrière journalistique. Mais la rencontre ne va pas comme prévu et le tueur en série se retrouve peu de temps ensuite l'hôte de son propre symbiote, s'appelant maintenant Carnage et voulant tout détruire dans son chemin. 

Après avoir vu le premier film, un effort sympathique, je me demandais bien comment on allait tenter de brasser un peu la sauce avec cette suite. Il semblerait qu'on est décidé de plus développer la relation Eddie-Venom plutôt que de vouloir faire un film à la hauteur de son vilain, un des personnages les plus emblématiques de Marvel. Ce choix m'a plu et déplu à la fois. Parce que la plus grosse réussite du film à mon sens, est que les dialogues entre Venom et Eddie sont à mourir de rire et je suis sérieux. Je considère ce film comme une des meilleures comédies récentes. De l'autre, Carnage aurait eu besoin d'un traitement plus sérieux, plus grandiose et plus ambitieux. C'est surtout le convenu de la chose, tout a l'air de sortir d'un cahier du petit film de superhéros du début des années 2000. J'apprécie cependant que Venom soit une série plus violente, qui se permet des moments plutôt horribles que d'autres séries n'oseront jamais faire, tout en restant très léger. Un film plus chaotique, plus absurde, mais dont l'écriture semble manquer un peu de sérieux.