1408

Mike Enslin, c'est un romancier déchu qui après la mort de sa fille a perdu sa passion pour devenir un écrivain commercial par rapport aux phénomères paranormaux. Pour son prochain livre, Enslin veut enquêter sur la chambre 1408 d'un hôtel new-yorkais. Certain que la réputation de la chambre n'est là que pour mousser celle de l'hôtel, mais le gérant de l'hôtel lui conseille formellement de ne pas y pénétrer, sous risque d'y perdre la raison ou la vie. Enslin s'en fout, entre dans la chambre et se rend compte qu'il est facile d'y entrer, mais beaucoup moins d'en sortir.

Je ne peux pas dire que 1408 soit un film râté, dans son genre, on peut dire que le mandat est respecté. Si j'ai trouvé que le film avait l'air du petit frère un peu laid et moins habile du SHINING (Aussi adapté de King), j'ai pu en tirer du bon. Le film passe relativement vite, les effets spéciaux sont de qualité, John Cusack est splendide. Je trouve surtout que le potentiel latent du film est mal exploité. On a tout pour faire un film qui fout vraiment la trouille et on dirait que ce n'était pas le but viser. Beaucoup de gens m'ont dit qu'ils avaient eu peur avec ce film, mais je trouve que les trop courts moments d'horreur sont surtout des effets de surprise un peu banal. La réalisation est très bien, Hafstrom semble bien inspiré et il fait couler une atmosphère lourde sans être opressante, comme celle de deux bras s'enroulant progressivement autour du personnage principal, ce qui est très bien. Bon petit film donc, pas assez de jus pour en faire de la bonne limonade, mais assez pour un petit shooter.