
En plein Los Angeles dans les années 40, deux policiers, Bucky et Lee, enquêtent sur l'affaire d'une jeune femme assassinée. Bucky découvre que la femme qu'il fréquente à un lien avec la victime, ouvrant la porte à un monde de corruptions et de coups vicieux partout où il passe. L'affaire du meurtre n'avance pas et tous les éléments semblent se mêler pour Bucky, qui à la première ouverture plonge dans cette affaire pour en ressortir tout le sordide.
Même si on peut s'entendre sur le fait que la carrière de De Palma est sur le déclin, on nous livre un ici un livre à grosse facture, ambitieux et casse-gueule, pas inoubliable mais pas sans qualité. Le scénario est comme dans toutes les adaptations d'Ellroy, finalement magnifique. Mais contrairement à un L.A. CONFIDENTIAL, qui est intéressant du début à la fin et qui offre des éléments capablent d'aider le spectateur. BLACK DAHLIA va dans tous les sens et n'offrent pas d'indices vraiment significatifs dans son déroulement pour devenir soit clairs, soit addictifs. Non en fait, BLACK DAHLIA va dans tous les espèces de chemins possibles et donne à la fin, un beau dénouement et une histoire finalement génial, mais qu'on ne peut pas vraiment profiter à la première écoute. Pas d'invraisemblances, pas d'incohérences, mais faut être un sacré génie pour tout mettre en place. Par contre, ça fait du bien de revoir un film noir de cette qualité revenir en salles, avec une belle ambiance et une mise en scène toujours experte d'un De Palma encore capable de mettre son spectateur sur le cul. Les acteurs sont tous bons sauf Josh Hartnett, malheureusement dans le rôle principal et qui n'est pas convaincant une minute dans son rôle, qui aurait mieux fait pour un acteur plus vieux et plus subtil.