Trick or Treat

Eddie Weinbauer était un adolescent normal, jusqu'à ce qu'il découvre la musique rock. Sa marginalité fait qu'il est maltraité à l'école, le poussant à développer une obsession presque malsaine pour son rockeur préféré, Sammi Curr. Eddie est dévasté quand un matin, il voit au nouvelles que son idole est mort dans un incendie dans sa chambre d'hôtel. Malgré la tragédie, Eddie met la main sur le dernier disque inédit de Curr et le fait jouer par inadvertance à l'envers. Le résultat est troublant, l'âme de Sammi Curr faisant partie du disque et notre héros doit l'empêcher de faire le massacre qu'il prévoit pour la nuit d'Halloween.

Avec un statut quasi-culte, TRICK OR TREAT laisse présager le meilleur comme le pire avant le visionnement. Les look sont affreux, deux caméos de deux monstres du rock, une bande son rock en veux-tu dans la gueule et le tout mélangé avec de l'horreur. Ce qu'on peut dire, c'est qu'on ne sera pas surpris, car on est en présence d'un film d'horreur de facture assez conventionelle, et qui ne prend pas beaucoup de risques, devenant presque familial.

La bande son est très bien, quoique qu'elle paraîtra de qualité douteuse pour ceux qui n'aiment pas le Hair Metal. On a droit à un plan nichon qui est presque de trop considérant le ton du film, des coupes de cheveux affreuses, un rockeur démoniaque qui en fait des tonnes, des meurtres à la guitare électrique et une bonne dose d'amusement. Car même si TRICK OR TREAT, n'est pas ce qu'on aimerait qu'il soit, il se veut le modèle exact de ce mélange violence/rock/glamour/immaturité, qui rêgnait dans le cinéma d'horreur américain de l'époque. Ça vaut l'écoute au moins car c'est loin d'être quelque chose de mauvais, mais on aurait sans doute pu faire quelque chose de bien meilleur avec les mêmes trames.