
Un peu moins d'un après ses débuts, Batman décide de monter le jeu d'un cran et de terminer une fois pour toute le rêgne de la mafia dans Gotham. Avec l'aide du lieutenant Jim Gordon et de l'avocat vedette Harvey Dent, tout semble en place pour le déclin du crime. Cette alliance fonctionne avec brio jusqu'au moment où s'y mêle un génie criminel cruel et psychotique terrifiant en la personne du Joker.
Ah ben oui, je devais en parler. Que dire qui n'a pas déjà été dit? Définitivement l'aventure de Batman qui mélange le mieux comic Book et cinéma. On rassemble quelques histoires célèbre du justicier noir et on y rajoute la réalisation experte de Christopher Nolan. Techniquemenet, je ne peux rien dire de mal, Nolan est précis, éloquent, rythmé et il laisse plâner une atmosphère un peu incomfortable, où on a l'impression que n'importe quoi pourrait arriver dans chacunes des scènes. THE DARK KNIGHT a donc en sa faveur, un facteur décisif pour son immense succès, il est imprévisible. Ce qui a le plus frappé les gens, ce n'était pas l'histoire, ni la réalisation, ni Batman d'ailleurs, mais la performance tout à fait exceptionelle de Heath Ledger dans le rôle du Joker. Éloigné de son attitude comic book, on a ici l'évolution justifiée du personnage considérant son environnement cinématographique. Le Joker est creepy, fait beaucoup moins de pitrerie, il est imposant, la ligne directrice de ses agissements est moins prévisible. Pour ce qui est de Harvey Dent qui va devenir qui vous savez, AAron Eckhart a vraiment la gueule de l'emploi et je doute qu'on puisse trouver quelqu'un qui remplisse mieux le rôle. Christian Bale est beaucoup moins présent que dans le premier opus, mais ils ont trouvé le moyen de rendre le personnage beaucoup plus gris que blanc et ici, je dois dire qu'avec ce scénario génial, ses agissements moins héroiques sont magnifiquement justifié. On a voulu faire le plus grand film de superhéros de tous les temps, et je vais vous l'avouer ici mes amis, je pense qu'on l'a.