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Le Culte-O-Rama Pour l'amour des films de genres. Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.

The Good the Bad and the Ugly

Tuco

The Good, c'est un chasseur de primes qui s'entend avec les prisonniers pour les sauver avant la pendaison tout en collectant la prime au passage. The Bad c'est Angel Eyes, un nordiste sadique qui fait toujours dans la magouille. The Ugly c'est Tuco, un bandit mexicain égoïse et capable de vous poignarder dans le dos. Les trois sont à la recherche d'un magot caché dans un cimetière, les trois ont une partie distincte de la location du trésor et pour y arriver, ils devront aider et/ou manipuler l'autre. Malheureusement, personne ne semble vouloir partager à la toute fin.

Pour terminer sa trilogie de l'Homme sans Nom, Sergio Leone a décidé de finir le tout en grand. Devenu maintenant l'emblême même du culte et considéré par plusieurs comme le meilleur western de l'histoire du cinéma, THE GOOD THE BAD AND THE UGLY est un putain de chef-d'oeuvre qu'il faut voir et revoir au moins une fois par année. Une un budget d'un peu plus d'un million de dollars, ce western audacieux un peu plus de vingt fois en profit son budget inital. Comme toujours chez Leone, c'est le festival des gueules pas catholiques, barbe pas fait depuis une semaine, cigarre dans la gueule et de la crasse jusqu'aux oreilles. Un autre aspect populaire chez Leone et qui a été une fois de plus réétulisé est son utilisation excessive du gros plans. On passe d'un visage à un autre, d'un regard à l'autre, d'une main sur un flingue à une autre parfois avec une vitesse folle et frénétique nous préparant souvent à un dénouement violent. Certains diront toujours que trois heures, c'est trop long pour un film à ceux là je répondrai AU DIABLE! La durée du film vient lui rajouter un charme épique,  on ne regarde pas le film, on le déguste lentement et plaisir. On a droit en  plus à une trame sonore qui frôle la perfection de Enio Morricone qui trouvait toujours le moyen de se dépasser en travaillant avec Leone. Que ce soit Clint Eastwood parfaitement crédible dans son rôle de bad ass silencieux, Lee Van Cleef qui représente magnifiquement l'incarnation du mal ou Eli Wallach qui aura marqué des générations par sa performance à la fois extravagante et subtile d'un personnage incroyablement attachant. On est vraiment en présence ici d'un des western les plus fignolé de l'histoire. Certains argumentront que le meilleur western de tous les temps est ONCE UPON A TIME IN THE WEST mais néanmoins, il faut le dire, THE GOOD THE BAD AND THE UGLY offre un mélange beaucoup plus hétéroclite d'extravagance et de qualité tout public.
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