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Le Culte-O-Rama Pour l'amour des films de genres. Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.

Running Man

Tuco

Dans un futur probablement pas si lointant, un soldat est comdamné du meurtre d'une énorme quantité de civils quand il aurait apparement, vidé les chargeurs d'un hélicoptère sur une bande de manifestants. Il est envoyé à Running Man, un show où le prisonnier doit affronter différents combattants tous plus colorés les uns que les autres et où survivre mène à la liberté. Notre héros, prit dans un énorme terrain de combat avec deux de ses alliés et une demoiselle innocente doit donc tenter de survivre pour se sortir de cette enfer mais également trouver un moyen de prouver au monde son innocence.

Adaption du roman de Stephen King, THE RUNNING MAN est un parfait exemple de film d'action bien mou du bulbe qui faisait légion à l'époque. Tellement ici que le film de Paul Michael Glaser prend des airs de parodie, sachant parfaitement que la chose ne se tient que sur une prémisse qu'il faut étirer le plus possible et ce même si il faut au passage entrer dans la profonde connerie. Ce n'est certainement pas un désastre car même si le film n'a pas vraiment bien vieilli, on lui donne aujourd'hui un petit statut culte bien mérité. Costumes en lycra, gladiateurs au look débile, un gardien de but qui veut couper des têtes, des one liners bien sentis, un méchant qui tire de l'électricité en chantant l'opéra et un magnifique regard sur le monde de la télévision et des cotes d'écoute avec un Richard Dawson magnifiquement mégalomane et cruel. On a pas le temps de s'ennuyer, une scène d'action en attend une autre tandis que Shwarzy, qui  ici fait bien le boulot, défonce des combattants nanards les uns après les autres.  Pas grand chose à dire sur les autres sauf la présence toujours imposante d'un Jesse Ventura en gladiateur ultime et également celle à mentionner de la magnifique de Maria Conchita Alonso qui n'a tout de même pas grand chose à faire. C'est con, c'est idiot, ça passe vite, on aime bien, y'a de la tatanne et du sang et ça se réécoute bien un ou deux ans plus tard.
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