Children of men

Dans un futur pas si lointain, le monde entier tombe dans un chaos indescriptible après que toutes les femmes de la terre deviennent infertiles. Après que le jeune homme le plus jeune de la terre soit assassiné à l'âge de 18 ans, il semble que le mince équilibre atteint soit sur le point d'être détruit.

Theo, ancien activiste, se voit donner la responsabilité d'escorter une jeune femme du nom de Kee au Human Project, lieu divin et à l'abri du chaos qui fait figure de mythe. Theo découvre à sa stupéfaction que Kee est enceinte et à partir de là, il fera tout en son pouvoir pour sauver l'humanité et la protéger de la folie humaine.

Ça fait du bien quand on tombe sur un film à grand déploiement qui est est rafraichissant. CHILDREN OF MEN en est un magnifique exemple qui me porte de plus en plus à croire que l'Angleterre ce surpasse d'années en années dans ses gros déploiements. L'audace de ce film, qui se permet de faire des plans séquences de plus de cinq minutes ou plus à répétitions. Séquences qui ont probablement été chorégaphiés par un maître puisque le réalisme et la complexité de ses scènes donnent au film un cachet unique. Le rythme est infernal, le spectateur a droit à peu de moments de repos tellement tout s'enchaîne à une vitesse folle. Clive Owen est toujours aussi magnifique qu'à son habitude, d'une justesse encore une fois impécable tandis que Michael Caine cabotine sympathiquement dans son rôle de vieux hippie. Une petite perle qui possède tout pour devenir culte.