Brain of Blood

Amir est le dirigeant de Kaleed, une nation en reconstruction. Comme Amir sait que son pays ne peut survivre sans lui, l'arrivée d'une maladie incurable le pousse à demander les services du docteur Trenton. Ce dernier a mis au point un dispositif médical prodigieux qui fait qu'il peut transplanter des cerveaux dans d'autres corps. Sauf que Trenton n'a pas de corps et doit se rabattre sur Gor, l'énorme idiot  défiguré du village qui deviendra le nouvel hôte d'Amir.  Si on rajoute qu'en plus, Trenton compte bien dominer le monde et que son nain assistant torture une femme dans le sous-sol, y'a de quoi dire que c'est assez fucked up.

Oh que c'est bien gratiné ce film d'Adamson. Avec un scénario complètement divaguant entre chaque scène, une moelle scénaristique inexistante et aucun moyen, Al Adamson a tout de même pondu un des papas du nanar trash. Le plaisir est au rendez-vous, malgré plusieurs longueurs et d'interminables scènes de poursuite palliant le vide scénaristique de la chose. D'abord, car l'histoire est un putain de bordel pas possible avec environ 5 sous-intrigues qui sont moyennement connectés. C'est mal joué au point d'en devenir une quasi-référence du à chier et Adamson, qui doit se torcher le cul moins vite qu'il ne torche ses films, filme avec une nonchalance épouvantable. L'éclairage est écoeurant et Adamson trouve le moyen de mal éclairer et surtout de mal cadrer une scène mal éclairée, de quoi nous rendre plutôt perplexe sur ce qui se passe devant nos yeux. Si vous aimez le mauvais, vous allez gagner un beux prix sur celui-là.