Death Weekend
Un playboy invite une modèle chez lui et il compte bien tirer son coup. Mais une bande de fouteurs de trouble bien dangereux envahissent le domicile et c'est la que débute une week end bien sanglant.
Si le pitch de DEATH WEEKEND n'a rien de bien folichon, il s'avère certainement parmi les meilleurs films du filon LAST HOUSE ON THE LEFT. Bien violent et présentant une ribambelle de personnages troublants et certainement bien troublé, le résultat est très intéressant. Étonnament rythmé et possédant beaucoup de bonnes idées, on écoute le film d'une traite, passant d'une scène haletante à l'autre, d'une scène de torture psychologique, physique jusqu'à une scène de meurtre ou de viol. En fait tout y passe et Fruet insère beaucoup de psychologie dans les personnages plus le film avance, vers des actions de plus en plus violentes. Les personnages sont riches et subtils et la conclusion du film a quelque chose de très intriguante et fascinante. Beaucoup plus perturbant que n'importe quel gorefest, DEATH WEEKEND est certainement une belle petite expérience cinématographique qui a certainement utiliser un sous-genre limité pour aller comme Craven, plus loin dans son propos.