Dirty Harry
1971, San Francisco est en panique. Un tueur en séries nommé Scorpio se place sur le toit du building et tire au hasard sur la population. Le maniac en vient à demander des rançons et menace de continuer ses sordides actions. L'inspecteur Harry Callahan, surnommé Dirty Harry pour ses méthodes, est assigné à l'affaire avec son nouveau partenaire Chicko Gonzalez. En arrive à un jeu de chat et à la souris ou un seul des deux hommes ne peut qu'y survivre.
Difficile de ne pas tomber en amour avec ce classique du cinéma américain qui a fait de Clint Eastwod, une icône encore plus importante de la virilité suite à ses aventures dans le western spaghetti. C'est vraiment de la bombe en puissance au niveau de l'attitude très antifonformiste donné au métrage. DIRTY HARRY possède tous les éléments nécessaires à un film inoubliable, un bon acteur principal, de l'ambition, une réalisation de qualité et un antagoniste crédible. Le film se positionne de belles façons dans le courant de pensée pessimiste des années 70 avec une Amérique tout aussi désilusionné que notre héros, qui n'a plus foi en grand chose. L,intrigue se suit de belle façon avec des poursuites et des revirements haletants, merveilleusement présenté par Don Siegel dont la réalisation, encore une fois très clinique se marie à merveille au détachement social du héros. Le vilain est merveilleusement détestable, pas imposant, complètement sadique et intelligent, Andrew Roobinson offre un bad guy merveilleusement détestable et inoubliable qui aura on s'en doute, un sort plutôt sombre mais oh combien jouissif. Un classique à voir et vite, moi j'ai les suites maintenant à me taper.