Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Culte-O-Rama Pour l'amour des films de genres. Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.

Green Lantern

Tuco

green-lantern-movie-image-ryan-reynolds-tomar-re-02.jpg

 

Hal Jordan est un pilote de l'air d'une grande arrogance. Et le jour où un mystérieux visiteur de l'espace s'écrase sur Terre et cherche un être pour porter son anneau de pouvoir, c'est Hal qui est choisit. Hal Jordan devient un Green Lantern, membre d'une énorme brigade de défenseur de l'univers possédant le pouvoir de la volonté, pouvant lui donner d'énormes pouvoirs. Mais le démoniaque Parallax, un être puisant sa force de la peur, menace toute la galaxie et bientôt, c'est sur Terre que ce dernier s'arrête et ce sera à Hal de montrer qu'il mérite de porter l'anneau et qu'il peut également sauver l'humanité.

Pas facile de faire un film de super-héros. En fait, si on peut nommer plusieurs exemples de films de super-héros de qualité (Spider-Man 2, Batman, Batman Returns, Watchmen, The Dark Knight etc.) on peut nommer également nommer bon nombre d'adaptations décevantes qui vont de râté jusqu'à de véritables bouses. GREEN LANTERN tombe dans tous les pièges du blockbuster bancal héroïque et s'avère sans aucun doute, une adaptation très décevante à partir d'un matériel de très belle qualité. Encore une fois, des producteurs ont dilué au possible un scénario intéressant pour offrir une film bruyant et bien con avec un scénario d'une simplicité enfantine et qui pourtant est difficile à suivre, un exploit en sommes.

Parce que scénaristiquement, GREEN LANTERN tombe carrément sur le coeur. Évidemment, l'amateur du comics s'attendra à quelques beaux moments dans la galaxie pour découvrir finalement cet univers magique propre au Green Lantern. Si cet élément est présent dans le film, il est constamment tassé de coude par un retour aux péripéties concernant le héros sur Terre et tout le tralala. Deux lieux de développement, deux vilains, deux tout ce que vous voudrez, GREEN LANTERN ne sait plus où mettre de la tête et on pousse l'audace d'ajouter une histoire d'amour complètement creuse et inintéressante. Il ne fait pas oublier l'obligatoire découverte des pouvoirs, ce qui commence à être chiant à mort et qui bouffe de longues minutes à un film qui pour être vraiment clair, aurait du s'aligner pour durer 4 heures. Tellement que ce fameux Parallax que l'on verra subitement revenir pour nous rappeler que le film doit finir est certainement parmi les super méchants les plus mal menés tout film de super-héros confondus.

Ryan Reynolds aurait pu faire un bon Hal Jordan, mais il semble qu'on ce soit axé sur ses mimiques récurrentes au lieu de tenter de réellement créer un personnage fort et complexe. Reynolds ne dégage finalement rien et s'avère un héros étonnamenet beige. Hal Jordan a peur, il a l'anneau et il a encore peur, il affronte le méchant à la fin et comme il menace sa bombasse de copine il n'a plus peur, voilà c'est tout. Alors que Blake Lively (Oui splendide) fait office le film avec son beau cul, d'autres y vont avec des performances cheezy ( Peter Sarsgaard) jusqu'à des performances carrément gênantes (Tim Robbins). Seul Mark Strong fait mouche et pas à peu près en tant que Sinestro, tellement que même si le film est extrêmement décevant, on aimerait probablement voir une suite pour voir son personnage évoluer encore plus.

Martin Campbell a toujours fait des films bruyants, mais comme son EDGE OF DARKNESS franchement pas terrible, il cache les défauts de ses films avec une surenchère de sons et d'effets spéciaux qui ici sentent un peu le moisi. GREEN LANTERN est un film qui a coûté extrêmement cher et qui pourtant, s'engouffre dans un cheezy de mauvais goût avec des effets spéciaux franchement pas à la hauteur des nouvelles normes pour des productions de la sorte. Sans parler des sauts constants pas très efficace entre humour et sérieux, qui enlève beaucoup de sérieux à l'entreprise.

Un film râté qui semble avoir été tout du long rempli de mauvaises décisions sur pratiquement tous les points possibles, GREEN LANTERN est un peu le résultat de la tendance facile à exploiter les héros pour du fric. Comme plusieurs autres efforts, GREEN LANTERN ne dépasse pas sa simple prémisse de film d'action et s'avère même à ce chapitre une adaptation décevante.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires