King of New York

Frank White, ancien Baron de la drogue, vient de sortir de prison. Il retrouve son ancien gang, mais voit sa ville dévastée par la drogue, Frank décide carrément d'éliminer tous ses compétiteurs qui se sont étendus pour se partager la part de profits. À la surprise générale, Frank utilise l'argent de ses concurrents pour financer l'hôpital du Bronx. Mais la police ne compte pas le laisser financer ses projets et compte bien l'éliminer, malgré le manque de preuves. 

Il ya quelque chose de magnétique dans KING OF NEW YORK, un film de gangsters beaucoup plus contemplatif que ce à quoi on est habitué d'avoir dans ce genre de film. D'abord, la réalisation très intéressante d'Abel Ferrara qui laisse une énorme place au silence et au non-dit dans son film. Étrangement, plus le film avance et plus nous comprenons chaque silence du personnage de Christopher Walken, qui en dit beaucoup plus en ne disant rien étonnament. Ensuite, Christopher Walken est incroyable dans le rôle principal, complètement hypnotisant et mystérieux, il est le coeur du film et la seule raison pour laquelle on veut voir l'histoire s'achever. Malgré tout, le reste du casting est splendide avec notamment un Laurence Fishburne génial en petit gangster. Ce que je préfère le plus avec KING OF NEW YORK, c'est l'originalité d'un film au propos remâché. Le calme du film, qui parfois s'élance dans des élans de violence terrible, offre un étrange atmosphère la chose qui demeure jusqu'à la fin intéressant. Peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais le genre de film intéressant qui accroche.