L'histoire de Jacques Mesrine, de ses débuts en tant que magouilleur, jusqu'à ses débuts de braqueur de banques pour finalement présenter son astucieuse évasion suite à son arrestation en sol québécois.
L'histoire de Jacques Mesrine méritait assurément un film et ce fut une très brillante idée de séparer sa vie en deux parties, puisque suite à son évasion de Bordeau, Mesrine devenait un grand personnage public. Jean-François Richet est aux commandes de ce biopic de qualité supérieure, joué à merveille par un Vincetn Cassel toujours en plein contrôle. L'aspect que je trouve le plus intéressant est qu'il n'ont pas du tout tenté de faire de Mesrine un être un tant soit peu attachant, Mesrine était un salaud, magouilleur, manipulateur, égocentrique, violent et il a fait des choses horribles, que le film relate avec franchise sans faire de Mesrine un héros. Sauf que le refus de Mesrine de respecter toute autorité en font un antihéros extrêmement charismatique, rôle que Cassel joue avec une assurance presque troublante. En fait, quelque chose dans L'INSTINCT DE MORT transpire le réalisme, tellement les réactions des personnages entrent en parfait accords avec les différentes personnalités troublés qui hantent le film. Finalement, le film vaut de plus le détour pour la scène d'évasion dantesque vers la fin du film, digne des grandes fusillades de Michael Mann. Un film très impressionnant, avec une suite que je ne peux attendre de voir.