On Deadly Ground
Forrest (subtil) Taft est un agent gouvernemental travaillant pour une compagnie pétrolière en plein Alaska. Son patron, Michael Jennings n'en a rien à foutre de l'environnement et cache ses intentions avec une image publicitaire trompeuse. Son gros projet est de construire une énorme base d'extraction qui malheureusement contient énormément d'éléments endommagés et dangereux. Alors que la construction doit se terminer en 13 jours, sinon le terrain retourne aux Eskimos, Jennings tue le meilleur de Taft et tente ensuite de l'éliminer dans une explosion pour empêcher toute interférence avec la construction de la base. Sauvé par une tribu Eskimos, Forrest prend conscience de la situation et démarre une quête destructrice pour éliminer Jennings et sa compagnie profitant sans scrupule de la nature.
Il est assez rare qu'un Seagal des années 90 déçoit. La formule est déjà fait, on sait ce qu'on veut autant chez le spectateur que chez l'acteur, mais quand c'est Seagal qui devient réalisateur, la donne change un peu. Loin des vendettas urbaines, c'est maintenant une guerre environnementale, sujet chéri par l'acteur qui devient le point central d'un film d'action complètement écervelé et d'un manichéen troublant, même pour ceux qui aiment beaucoup la nature. Seagal démontre certains qualités en réalisation, notamment dans la réalisation des scènes d'action, mais s'avère complètement à côté de la plaque en ce qui attrait au moment de montage vantant la nature avec une image poudrée. Pour un film vantant la beauté de la nature et de la vie en général, Seagal ne se gène pas pour tuer du criminel à tout bout de champ de façon souvent éprouvante tandis que Michael Caine est complètement déjanté en tant que vilain qui à tout bout de champ perd patience. En tant que film d'action, ON DEADLY GROUND est selon parmi les cinq meilleurs films de Seagal disponibles, mais en tant que pamphlet environnemental, le film de Seagal lorgne dangereuseuement vers le nanar pur.