Détroit, dans le futur, la ville est plongée dans la crime tandis qu'une compagnie, qui contrôle déjà la ville, tente de mettre sur pieds un androïde capable de se battre contre le crime. Voilà qu'arrive la mort d'Alex Murphy, policier courageux, tué sauvagement par un gang sanguinaire. Murphy devient Robocop et devient la bouée de sauvetage d'une ville en plein chaos. Mais le concepteur de Robocop devient la victime de son succès, quand son compétiteur possédant une autre idée de robots, fait affaires avec des gangsters à des fins viles.
ROBOCOP a permi à un grand réalisateur de se faire connaître, Paul Verhoeven, celui qui a en 10 ans hollywoodien, imposé de façon violente ses films, toujours intense, toujours un peu décalé, toujours sauvage, que ce soit une danseuse de Las Vegas ou un robot tueur. En fait, ROBOCOP est un énorme délire, où Verhoeven tire sur les médias et les corporations et tout ce qu'il dit n'est pas faux, et plutôt comique. Quand ça saigne dans ROBOCOP, ça ne le fait pas à moitié et tout ceux qui auront vu le film, se souviendront de l'inoubliable scène où Murphy se fait tirer par 10 mecs avec des shotgun. Cette scène, splendide, n'est pas que troublante par sa violence, mais par le fait que les effets spéciaux ont rendu le tout complètement réaliste. En fait, c'est presque une image documentaire d'une tuerie, ce qui n'était encore jamais arrivé à Hollywood. Rajoutons aussi que ce Robocop, a le costume le plus dément jamais fait, sortant des flingues de ses cuisses, complètement stoïque, le coup de foudre instantané. Extrêmement intéressant de voir un flingue de genre d'aussi grande envergure, être aussi ambitieux et être au final, aussi bon. Un incontournable donc.