Survival of the Dead

Alors que le monde est assiégé par la menace zombiesque, une rivalité de clocher entre O'Flynn qui veut éliminer tous les zombies et Muldoon qui considère qu'ils restent des proches et des humains fait rage. O'Flynn est banni du territoire, mais tombe sur le fameux contingent militaire dirigé le Sergent Crocket, qui cherche un endroit sûr pour ce qui reste de ses troupes. Ensemble, ils ramène O'Flynn chez lui où la confrontation avec Muldoon se répète. Sauf que ce dernier tient tellement à montrer qu'il a raison, qu'il met en sa possession une armée de zombies en qui il compte bien trouver l'humanité.

Y'a pas à dire, Romero devrait tourner la page avec les zombies, car depuis son retour et le début de sa nouvelle trilogie, il y a certainement quelque chose qui cloche. Romero a fait de grandes choses, c'est un réalisateur qui a été longtemps sous-estimé et qui a produit et fait des oeuvres très intéressantes qui était hors du champs zombiesque. Mais ces deux derniers montre un manque flagrant de propos intéressant, un manque de mordant et une tendance à aller vers la facilité. Combien de headshots de zombies doit-on endurer et je peux vous dire que dans SURVIVAL OF THE DEAD, on n'a droit à peu près qu'à ça et les effets sont en CGI. Tout semble déjà avoir été dit, les scènes de suspense creuses qui finissent toujours mal et l'humour forcé ne sont même plus des éléments anecdotiques, mais des preuves que le réalisateur perd de l'énergie. Le propos social tombe à plat, car enfermé dans une histoire de familles Irlandaises complètement à côté de la plaque. Les personnages principaux sont très peu intéressants et on ne s'attache à absolument aucun d'eux. Comme quoi on peut bien surfer sur sa popularité, mais à un moment donné, faut que ça cesse et SURVIVAL OF THE DEAD montre bien que l'exploration du mythe du zombie Romerien ne donne plus rien au principal intéressé.