Après la mort mystérieuse de son mari, Abigail Tyler décide de poursuivre le travail de recherche de son mari, ce qui la mène vers plusieurs cas d'insomnies de personnes voyant tous la même chose dans leurs rêves, un hibou blanc. Au moment d'utiliser l'hypnose pour découvrir la face cachée de ce symbole, ses patients font des crises nerveuses et deviennent par la suite violents et dangereux pour leur entourage. C'est quand Abbigail voit elle aussi le hibou, qu'elle comprend peu à peu la vérité derrière ce symbole.
Un film assez étrange que ce FOURTH KIND et certainement une belle petite expérience à vivre. On veut passer le tout pour un fait vécu et ça a marché chez beaucoup de gens et comme le film, pose encore plus de questions qu'il n'en résolu, le sentiment du spectateur vers un fait horrible, mais difficilement explicable est intéressant. C'est probablement la base de l'horreur du film, ce que nous voyons en ce moment est un film, mais ça pourrait très bien être vrai. Le réalisateur, dont je ne tenterai pas d'écrire le nom, a fait un travail remarquable au moment de ces scènes chocs. Montage son distortionné, image branlante, on en voit juste assez pour tout imaginer par la suite. Faut dire aussi qu'en tant que film d'horreur, THE FOURTH KIND fait un bien meilleur travail que bien d'autres films d'horreur, qui en donnent plus sur le visuel et sur le montage sonore, sauf qu'ici, il y a une finesse bien plus efficace. On est donc en présence d'un film, qui sans être exceptionnel, se démarque pour ses bons côtés. Audacieux et inventif, vous pourrez passer un bon moment.