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Le Culte-O-Rama Pour l'amour des films de genres. Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.

Warm Bodies

Tuco
Warm Bodies

Le virus zombie s'est propagé depuis belle lurettes et maintenant, la grande majorité de la population se révèle être des mangeurs de cervelle. R, un zombie intraverti qui aimerait bien vivre un autre sort, bouffe la cervelle d'un jeune homme venu chercher des médicaments avec un groupe de survivants. Le résultat est frappant, il sent le besoin de protéger la petite amie de sa victime, comme si on lui avait passé des sentiments. Ce changement ne fait pas qu'opérer sur R, mais aussi sur tous les autres zombies en contact avec R qui s'attire l'attention des Bonnies, des zombies devenus des squelettes sauvages et rapides.

Je suis le premier à dire que le genre zombiesque a été étiré au point où 98% de la production de ce genre me laisse totalement indifférent. La même formule est en marche depuis trop longtemps et il fait bon de voir parfois, des films qui vont dans des directions un peu différente, même si c'est un peu casse-gueule et WARM BODIES en est un exemple parfait. À tord comparé à la série TWILIGHT, le film de Jonathan Devine contient assez de bonnes idées pour s'avérer un visionnement recommandable et charmant.

Car bien avant de toucher à l'horreur (horreur, c'est très vite dit), WARM ZOMBIES est avant tout une comédie, qui joue énormément avec les codes déjà programmés du style de vie des morts-vivants. Moins coup de poing qu'un ZOMBIELAND, WARM BODIES se démarque principalement par son humour bon enfant et sa touche romantique, certes très cucul, mais exploré avec une certaine adresse.

Mais derrière ce charme apparent sa cache quand même la plus grande faiblesse du film, qui est que malgré toute ces belles choses, le film sonne creux. Le film se regarde bien, mais ne prend véritablement son envol que dans la dernière demie-heure. Le scénario manque de finesse au niveau dramatique et manque complètement la plaque niveau tension et pour expliquer celà, on peut dire un gros merci à ce CGI infecte pour faire ces fameux Bonnies qui ne font au final, peur à personne.

Sauf que le film gagne en intérêt malgré ses limites claires au niveau scénaristique. Le ton, mélangeant comédie et horreur prend son air d'allée et on se retrouve probablement plus investit qu'on le penserait par cette histoire finalement on ne peut plus simple et remâchée. On ne peut pas nier que de voir le film selon la perspective du zombie amène un intérêt nouveau au genre. De plus, le casting est franchement efficace, malgré la présence un peu déconcertante d'un John Malkhovich qui semble solidement s'emmerder.

WARM BODIES a ses défauts, mais profite admirablement bien de ses qualités, au point d'en devenir un intéressant ajout d'un genre fatigué. Les puristes auront certainement leurs critiques, mais le film de Jonathan Levine remplit son mandat premier qui est celui de divertir et de toucher.

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