Rosemary's Baby
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Rosemary et Guy Woodhouse enménagent dans un luxueux appartement dans une tour d'habitation de style gothique en plein coeur de Manhattan. Presque immédiatement, ils deviennent proches du couple de voisin, deux personnes âgés qui prennent très à coeur le fait que Rosemary soit enceinte. Plusieurs choses étranges arrivent : Rosemary rencontre une jeune femme qui se suicide peu de temps ensuite, elle fait des rêves étranges et entend de drôles de sons. Son mari lui, devient peu à peu de plus en plus distant. Rosemary se doute que tout est liée au fait qu'elle soit enceinte, mais ne comprend pas l'ampleur de la situation.
En voilà un autre à mettre dans la checklist des classiques enfin vus! Et encore une fois, la réputation de ROSEMARY'S BABY n'est définitivement pas volée à mes yeux. Ce qui frappe le plus je pense, c'est à quel point le film est avant-gardiste par rapport à ce qui va se faire dans l'horreur plus tard. Le scénario d'un personnage qui entre dans une situation qui dégénère et n'est ce qu'elle semble l'air est devenu commun aujourd'hui, mais pas du tout en 1968. Ce n'est pas également tant d'être un précurseur, que le fait que le film n'est pas pris une ride même en 2023 et que la qualité générale du film soit aussi impressionnante. Ayant lu le roman de Ira Irving, qui se lit très rapidement et très bien, Roman Polanski donne clairement une valeure en ajoutant la lente décrépitude du personnage du Rosemary. Cette progression est fascinante a regardé et sera exploré de façon encore plus folle dans THE TENANT. Mais Polanski en mettant l'accès sur l'isolation du personnage, construit un habile film d'horreur psychologique qui est devenu le cahier du charges du genre entier encore aujourd'hui. Un vraie perle au niveau de l'atmosphère, du montage et de la réalisation, ROSEMARY'S BABY demeure un essentiel.