Paradise
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Dans une société future où le temps peut-être monnayable, un couple voit leur vie bouleversée quand après l'incendie de leur maison, un d'entre-eux doit rembourser les assurances en se faisant enlever 40 ans de sa vie. Refusant d'accepter la situation, son conjoint décide de kidnapper la fille de la présidente de la compagnie responsable de l'opération et de s'en servir comme levier pour redonner à sa femme, ses jeunes années.
Rien de très éclaté ou de vraiment excitant dans ce film de science-fiction, qui en fait juste assez pour nous intéresser jusqu'à la fin. L'idée du temps comme d'une valeur a déjà été utilisé dans le passé, mais est ici confronté à trois personnages à trois stades différents de leur vie. Ça manque de folie, ça manque un punch qui arrive plus vite et d'une histoire avec une vraie fin (Est-ce que ça existe encore?). Le film m'apparaît un peu trop long également, avec des dialogues parfois interminables. Mais c'est dans la façon de gérer cette situation par le couple que le film gagne en intérêt et en profondeur. J'aurai aimé que le film se concentre presque uniquement sur cet aspect dans un ensemble plus lent ou soigné, ou qu'il entre davantage dans un film grand public. Ici, on dirait que le film est ambivalent et on se retrouve avec quelque chose qui manque d'identité, très Made in Netflix et oubliable.