Don't Worry Darling
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Après avoir déménagé dans une communauté d'apparence parfaite, Alice se demande où va vraiment son mari à tous les jours et pourquoi tout a l'air aussi étrange. Plus elle cherche, plus les réponses floues l'inquiètent.
Y'a eu tellement de drama autour de ce film où apparemment, les acteurs ne s'aimaient pas, Shia Leboeuf renvoyé du projet, des vidéos laissant sous-entendre de la tension. J'ignore ce qui est vrai dans tout ça et je m'en branle un peu. C'est cependant avec ses rumeurs que ce film est venu à moi et dès le départ, j'étais très hésitant. J'adore THE STEPFORD WIVES (L'original), donc de toucher à ce film, qui lui ressemble à mon avis un peu trop m'a d'abord un peu dérangé. Ensuite, le film prend sa propre identité, mais le problème demeure évident : on a ici un beau film, avec de bonnes idées, mais qui ne sait jamais vraiment où aller. C'est bien dommage, parce qu'au niveau des acteurs, c'est excellent et Florence Pugh demeure dans une classe à part à Hollywood présentement et au niveau de l'esthétique générale, c'est un des très beaux films que j'ai vu dans les dix dernières années. Clairement, Olivia Wilde a un flair à la réalisation impressionnant et son idée de lentement étouffer l'image comme la communauté étouffe le personnage principal m'a bien impressionné. Le problème, c'est que ce n'est pas particulièrement prenant, rythmé, bien mené scénaristiquement. On a l'impression que le punch n'est pas assez bien préparé, ni assez bien expliqué ou exploré vers la fin du film. La présentation des personnages secondaires manquait aussi en épaisseur et ce malgré le fait qu'on les exploite constamment à l'écran. Je pense que DON'T WORRY DARLING avait tous les ingrédients d'un succès, mais le résultat est en-dessous de potentiel.