Under the Silver Lake
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Sam à 33 ans et ne va nulle part. Il découvre un soir Sarah, magnifique jeune femme, dans la piscine de son bloc appartement. Le lendemain, Sarah a disparu et tout est comme si elle n'avait jamais existé. S'en suit une série de rencontres surréalistes où Sam découvre un monde bien plus gros que ce qu'il n'aurait jamais pensé.
En voilà un bien pété, qui s'éloigne de tous les clichés du genre que vous pourriez penser. UNDER THE SILVER LAKE est un étrange film, dégeulasse, attirant et je le dis, troublant. Cette enquête prend une ampleur terrible, s'enmêlant dans l'existence même d'Hollywood avec quelques rencontres dignes d'un film de David Lynch. L'atmosphère est lourde et palpable et Andrew Garfield, qui n'a jamais eu l'air aussi dégoûtant, est complètement imprégné de son rôle de loser qui cache quelque chose expliquant sa pathétique condition. Esthétiquement, c'est juste fabuleusement mis en scène. Les rues mélangent glamour et décadence alors qu'une caméra très flexible se permet de filmer le tout sur tous ses angles. Ce sera peut-être trop lent pour certains, pour ma part, ça ne m'a fait qu'apprécier le film davantage.