Mortal Kombat
23
janv.
2008

Basé sur le célèbre jeu vidéo, le Mortal Kombat est un tournoi qui a sa place depuis la nuit des temps, opposants les meilleurs combattants de la Terre face aux plus grands combattants de Outworld. 10 Victoires d'une dimension est celle-çi peut envahir celle du perdant. Lord Rayden, Dieu du tonnerre se doit de choisir 10 combattants pour la Terre. Il choisit Liu Kang, un guerrier chinois exilé aux USA. Johnny Cage, un acteur de film d'action sur le déclin et Sonya Blade, une détective suivant la trace d'un tueur. Ils devront affronter le Prince Goro, prince de l'Outremonde et le puissant sorcier Shang Tsung, ancien champion du tournoi.
Peut-être l'adaptation de jeu vidéo au grand écran la plus inoubliable à ce jour. MORTAL KOMBAT n'est pas techniquement un grand film, mais il en dégage un charme qui fait encore effet aujourd'hui pour les plus jeunes générations. Le scénario ne prend pas de risques et se révèle très fidèle au jeu. Les personnages sont présentés de façon simplette et à la limite quétaine et c'est bien ce qui les rend aussi sympas. Johnny Cage reste tout le long du film une grande gueule, Sonya reste bad ass et Liu Kang, reste tout le film un personnage incertain de ses propres pouvoirs. Je trouve que c'est un point fort car personne ne veut voir un de nos personnages fétiches s'enlisser dans une histoire dramatique et alourdissante tandis que notre ami Paul Anderson a dit, ça va brasser et pas à peu près. Les personnages du côté des vilains sont délicieux, quoi qu'on est un brin déçu devant l'utilisation un peu courte de Sub-Zero et sa mort précipité. Goro est vraiment cool, pas fait en CGI et montrant rapidement ses limites. On reste quand même bien heureux devant notre molosse qui a un look d'enfer. Shang Tsung lui, est joué de façon très convaincante par Caro-Hiroyuki Tagawa, se débrouillant bien dans les combats et se révélant le parfait personnage démoniaque pour incarner le fameux sorcier. On a donc droit à une grande palette de personnages inoubliables et à des combats certes pas autant inoubliables mais néanmois convaincants. On finit ce 100 minutes de bonheur avec le sourire aux lèvres et le goût de le revoir l'année prochaine.
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