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Le Culte-O-Rama Pour l'amour des films de genres. Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.

Gangs of New York

Tuco

Alors que des immigrants envahissent la ville de New York, l'anarchie et la corruption s'installent dans le quartier des Five Points de Manhattan. Après 15 ans d'incarcération, Amsterdam Vallon, né dans les Five Points, y retourvent pour venger la mort de son père, tué pendant une bataille de gangs par Bill Cutting, dit le Boucher, chef des natifs américains. Tentant de se rapprocher du Boucher et de l'impresionner pour mieux s'en rapprocher, tout en gardant son identité secrète, Amsterdam se fera prendre à son propre jeu en s'attachant un peu trop à celui qu'il doit éliminer. Pendant ce temps, le gouvernement américain vote sa  première conscription et l'agitation contre cette nouvelle devient une véritable anarchie dans les rues de New York.

Tout d'abord, je dois dire que Scorsese est mon réalisateur fétiche. J'aime tous ces films, même si parfois, comme c'est l'exemple avec GANGS OF NEW YORK, Scorsese s'égare un peu dans ses folies de grandeurs. Il faut le dire, ce film voit gros avec ses décors immenses et certaiens scènes de combats qui comprennent un nombre totalement ahurissant de figurants. Scorsese, qui a toujours rêvé de faire un film avec énormément de personnages ce laisse aller à ses envies. Il offre environ une quinzaine de personnages récurents pour un film qui dure presque trois heures. Le pari est quand même réussi, on s'attache à ses personnages, souvent un peu plus grands que nature soit, mais on s'en fout, ce film n'est que plus grand que nature. On nage ici dans un univers tout à fait irréel et corrompu qui nage dans une complète absurdité. Les deux casernes de pompiers se battent entre eux pendant qu'un immeuble croûle sous les flammes, un homme vend sa montre 2$ quelques secondes avant de se faire pendre sans oublié les 1000 gangs de rues qui sont franchement farfelus. Ces détails rendent le film assez kitsch et lui donne un certain charme. Charme transporté magnifiquement par Daniel-Day Lewis qui incarne un des personnages les plus charismatiques et destructeurs qu'il m'est été la chance de voir depuis longtemps, le Boucher. Un vrai bohneur de le voir aller, se battant avec un couteau de boucher et une puissante et virile moustache américaine.  Dicaprio fait du bon boulot, reste juste et crédible pendant tout le film, inspirant énormément Scorsese qui va ensuite en faire son acteur fétiche. Côté réalisation, Scorsese tient encore bien la forme, offrant des plans magnifiques et grandioses malgré une mise en scène qui perd du souffle après la moitié du film ( Surtout à cause de l'histoire d'amour pas très intéressante qui gobe 35 minutes du film), pour reprendre bon chemin avec une magnifique dernière heure. Sans être le meilleur film de la filmographie de Scorsese, GANGS OF NEW YORK se veut une oeuvre historique différente, très violente et épouvantablement divertissante.  

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