Blade Runner
Dans un futur bien cyberpunk, l'homme a créé la technologie des réplicants, des clônes humains utilisés comme main d'oeuvre dans les planètes prolétaires, avev évidemment, des durées de vie réduites. Los Angeles, 2019, Deckard est un Blade Runner, un chasseur de réplicant, doit rattraper six réplicants assassins et en fuite.
On s'attaque à un gros morceau aujourd'hui, peut-être le film de science-fiction le plus profond et audacieux des années 80. Faut dire que rarement, Ridley Scott, qui a pondu un bon nombre de bijoux, n'a probablement jamais été aussi en symbiose avec son sujet, mais surtout avec son décor futuriste complètement génial. En fait, Scott utilise chaque espace, chaque lumière, chaque occasion de montrer ou de préciser avec une accuité déstabilisante. Plus qu'un autre rôle génial d'un Harrison Ford en feu, BLADE RUNNER est l'alliage parfait de la raison d'être de la science-fiction et de l'expérience cinématographique profonde. Un récit d'apparence fort simple, montre les limites de l'humanité, de ce qui mérite ou non la vie avec une panoplie de personnages inoubliables et un casting sidérant. Scott rend son monde parfaitement convaincant, avec gens au look hyper trash, des langues de partout parlé aux quatre coins de l'écran, des publicités omniprésentes et un personnage principal, bien beige, qui doit baigner dans cette merde. Un chef-d'oeuvre encore d'actualité et qui vieillit bien comme peu de films de science-fiction. Incontournable,