District 9

En 1982, un énorme vaisseau extraterrestre s'installe à Johannesburg, contenant des milliers d'extraterrestres hideux mais en pleine détresse, sans nourriture ni essence pour aller plus loin. On installe rapidement les extraterrestres dans un camp de réfugié, qui devient 20 ans plus tard un ghetto militarisé dont les dirigeants ne veulent que les confiner pour avoir en mains les armes des créatures. Mais maintenant, la les militaires veulent se débarasser des mollusques et les envoyer ailleurs avec un fonctionnaire bien gaffeur comme responsable. Le pauvre est aspergé par un liquide mystérieux pendant l'évacuation et devient peu à peu comme les créatures qu'il a invincé, devenant du même coup un rat de laboratoire mais aussi un espoir pour les extraterrestres de retourner chez eux.

Avant de voir DISTRICT 9, je tremblais sur ma chaise. J'avais hâte, c'était incroyable, je l'attendais depuis longtemps et je savais fort bien qeu c'était le genre de chose que je me devais de voir en salle. Je l'ai vu, c'était bien mais inégal et c'est un peu dommage car je considère que le côté documentaire est pratiquement parfait mais que l'aventure de transforation avec rédemption et scènes d'action dantesques est bien fait et amusant mais sans trop de relief. Le message contre l'apartheid est intelligent et créatif mais certains choix scénaristique, surtout sur le portrait fait des Nigériens que je trouve absolument inacceptable et qui font croire que le réalisateur, qui a vaincu les évènements de l'apartheid a écrit son récit en se vidant le coeur, tel un Spielberg quand il parle des nazis, le film de Blompkamp cache derrière sa science-fiction, un message historique plutôt étonnant et assez choquant. Peut-être que j'accorde trop de d'importance à cet aspect mais il me chicotte beaucoup et a gâché un peu mon expérience. Car pour le reste, un très bon film, extrêmement bien emballé et très rafraîchissant mais honnêtement, il y a un problème éthique.