Le Culte-O-RamaPour l'amour des films de genres.
Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.
Un mec regarde des snuffs pour voir de ses yeux, si ils sont aussi pires que l'on en dit. Le visionnement le pousse à aller plus loin et à faire ses propres actes barbares. Ce court-métrage suédois bien obscur n'est pas encore sur IMDB et le réalisateur, Ronny Carlson, oeuvre depuis un moment avec des courts-métrages où il fait absolument tout. On mélange bien des choses ici de façon pas toujours digeste, on a parfois l'impression de voir un excès de gore pour le plaisr de le faire comme dans VIOLENT SHIT et parfois, on change complètement de registre pour aller dans l'expérimental. Le film est...
Bon alors, quatre personnes sont cobayes pour une étude sur le LSD. Coffin Joe se pointe la fraise, et euh... je ne suis plus certain ensuite. Mon deuxième Coffin Joe et même si je n'y ai pas compris grands choses, j'ai trouvé ça vraiment fascinant. L'histoire je m'en foutais, je voulais savoir comment Marins réalisait ses films, et j'ai beaucoup apprécié. La première partie est en noir et blanc et présente le quotidien des junkies et je suis certain que les censeurs sont devenus fous en voyant le film. Ça se shoot, ça baise, ça viole. Le montage sonore est déchaîné et hyper décadent, de quoi devenir...
Ça commence avec une danse étrange surréaliste avec des femmes nues qui se secouent partout dans l'image. Coffin Joe sort d'un cercueil, y va d'un discours métaphysique incompréhensible pour ensuite nous mener vers la véritable histoire, celle de Coffin Joe qui ouvre un hôtel qui rapidement se remplit. Les clients en profitent pour batifoler, baiser et boire tandis qu'ils deviennent régulièrement victime d'étranges apparitions qui deviennent de plus en plus violentes. Oulalala... Je ne sais pas trop ce que j'ai vu, délire psychotronique, film d'horreur ou simplement nanar incompréhensible, tout...
Pour la journée de Noël, un homme visiblement instable vient rendre visite à son père dans un hospice. Armé d'un caméra, il va lui cracher au visage toute sa haine en le martyrisant physiquement et mentalement. C'est à se demander si Robert Morin, qui est habitué aux films chocs, n'est pas devenu complètement cinglé en faisant un film de la sorte. On se rapelle de QUICONQUE MEURT, MEURT EN DOULEUR qui mettait en scène de véritables junkies ou bien LE NÈG, le film qui pète carrément la gueule du racisme. Ici par contre, Morin va plus loin, BEAUCOUP PLUS LOIN. Le personnage du fils est joué par Robert...
Trois histoires, une dans le passé, une dans le présent et une dans le futur, la quête restant la même, atteindre l'éternité. Un conquistador part à la recherche de l'arbre de la vie dans une cité maya pour sauver sa reine, un chercheur tente par tous les moyens de trouver la cure à la maladie terrible de sa femme et un voyageur de l'espace, se déplaçant avec son arbre dans une espèce de bulle, s'approche d'une étoile sur le point d'exploser. Chaque histoire ayant ses échecs et ses réussites. REQUIEM FOR A DREAM est devenu une bête sacrée rapidement, original et dépressif, il est l'enfant chéri...
L'histoire d'un frère et d'une soeur, une se prostitue de temps à autre pour payer sa dope tandis que l'autre vient de quitter sa femme et décide d'aller voir sa grande soeur. Le problème est que sa soeurette doit absolument avoir de l'argent et propose à son frère un ménage à trois avec son client pour avoir le plein prix de l'occasion. Tout se transforme ensuite en danse autant séductrice que menacante où il y a réconciliation et confrontation et où ce qui finit par en ressortir, est l'expression sauvage de l'amour. BLOOD ne joue pas sur les clichés et se tient très loin de cet éternel rengaine...
Le vrai capitalisme nous sera enfin nous est enfin révélé (Spasm) Court métrage de minutes habilement maîtrisé où on a droit à un MAGNIFIQUE Ronald McDonald monstreux. Le mélange Horreur/message est intéressant avec le créateur, tué par sa propre création. La finale est en plus drôlement marrante. Chapeau.
Pas de résumé ici, si vous voyez le film, vous allez comprendre pourquoi. Peut-être un des films les plus difficiles d'accès que 'ai vu de ma vie, CREMASTER 3 n'est définitivement pas pour tout le monde. On a ici un court film d'art, qui à mon sens se veut très intéressant et porteur à réflexion. L'atmosphère étrange règne, on suit notre héros toute en rose, qui monte à l'escalade un mur représentant différentes étapes. Pour ma part, j'y vois un message percutant sur la place de l'homme aujourd'hui dans la société. Le héros, ne possédant pas une once de virilité apparente, un torchon dans la bouche...
Résumer ce film est pratiquement impossible alors disons les grandes lignes. Un journaliste et un son avocat vont à Las Vegas pour une quête quelquonque et pendant deux heures, ils se drogueront profondément avec le 3/4 des drogues existantes sur cette terre. Visions, violence, discussions philosophiques et autres moment cocasses ou drammatique seront au rendez-vous. Terry Gilliam, cinéaste GÉNIAL , offre ici un film tout à fait marginal, qui ne suit aucune convention et qui, s'avère une expérience limite pour le spectateur. Car ce film ne donne pas dans la dentelle ou dans le mignard, montage...