Batman Returns
Dans ce second volet des aventures du Dark Knight, Max Schrek, homme d'affaires mégalomane, décide de prendre le contrôle absolu de Gotham City. Pour ce faire, il utilise le dérangé et bizarre Pengouin, en le rendant sympathique aux yeux du public pour ensuite tenter de l'élir maire de Gotham City. Le plan ce complique quand Schrek lance sa secrétaire du haut de son immeuble et qu'ensuite, cette dernière devienne Catwoman. C'est donc à Batman de tenter d'arrêter ce fourre-tout qui de plus en plus catastrophique.
Je vais me risquer ici, BATMAN RETURNS est le meilleur film de super-héros à ce jour et certainement le plus personnel. Tim Burton s'est gâté et à offert au public, l peut-êtree blockbuster le plus déjanté et étrange jamais sortis. L'histoire est magnifique, bien ficelée quoi que certains se plaindront du fait que l'on voit très peu Batman dans cette histoire. C'est que Burton a bien compris que ses thèmes avaient beaucoup de chance d'être mieux exploré à partir des vilains que du héros et qu'en fait, tout revient à Batman puis ce que nos trois vilains sont en fait, trois parties de la personnalité de Batman. Disons le, les performances sont incroyables, surtout celle de Danny Devito en Pingouin qui cabotine merveilleusement bien, devenant le personnage le plus attachant du film. Les influences expressionnistes sont omniprésentes, que ce soit dans le jeu très théâtrale des acteurs, dans le travail avec le clair-obscur ou simplement dans les décors qui se veulent tout simplement divins. BATMAN RETURNS est un film avec des couilles, comme on n'en voit plus et c'est très dommage.