The Towering Inferno
Doug Roberts, architecte, découvre lors du party d'inauguration du building qu'il a dessiné que son propriétaire a tourné les coins ronds dans sa construction. Ça n'en prend pas plus pour que peu de temps après un incendie explose dans l'édifice, emprisonnant les fêtards dans les appartements du haut.
On est ici à mon sens dans le zénith de popularité du film catastrophe et voilà qu'on balance pas mal la sauce pour faire l'expérience la plus impressionnante du genre. Les effets spéciaux et en y mélangeant un casting aussi impressionnant, on sent que le budget de la chose est absolument titanesque pour l'époque. Par contre, je considère toujours POSEIDON ADVENTURE comme le fleuron du genre, plus simple, des personnages mieux construit et overall c'est plus fun. TOWERING INFERNO prend beaucoup de temps à se mettre en place et semble surtout vouloir montrer tous ses joujous plutôt que de développer ses personnages. De plus, Steve McQueen a exigé d'avoir de lignes que Paul Newman, sauf que Newman est dans le building en feu et McQueen est un pompier à l'extérieur. Le résultat est que la partie avec McQueen est moins intéressante et on a constamment le goût de retourner voir les victimes dans le building. Le résultat est au final impressionnant, mais extrêmement lourd et avec une durée qui dépasse les 160 minutes, on est mieux d'aimer le genre.