The Exorcist

Regan, une parfaite petite adolescente de 12 ans, agit de façons étranges. Devenant de plus en plus violente et victime de crises soudaine et dangereuse, le seul recours de sa mère est spirituelle. Père Merrin et un assistant dont la foi est en doute vienne aider la famille alors que Regan est complètement possédé. La seule façon de la sauver est un exorcisme. 

Incroyable que j'ai attendu aussi longtemps pour voir THE EXORCIST et je dois dire, je m'en veux un peu. Je m'en veux parce que malgré tout ce temps, j'ai été frappé au point de considérer sans doutes que le film est un des meilleurs films d'horreur que j'ai vu de ma vie. Parce que même si on a tellement entendu parler du film que son effet horifique a inévitablement baissé, THE EXORCIST demeure fait avec une vision et une rigueur créatrice fascinante. Parce que le film prend bien son temps de s'installer pendant près d'une heure, la dernière partie du film n'en est que beaucoup plus efficace. Tous les personnages ont droit à une exposition splendide par rapport à leurs problèmes et leurs doutes, un élément qui entre en parfaite collision avec la possession de la jeune fille. C'est surtout pour moi la finale, hyper intense, glauque, heureuse et triste à la fois qui m'a vraiment laissé une impression. La façon soudaine de finir le film sans flafla, accompagné du son banal de la ville qui dort laisse presque sous-entendre que cette situation pourrait s'approcher de la normalité. Cette banalité, présente plusieurs fois dans le film par rapport à une présence démoniaque, est presque l'élément le plus effrayant à mon sens. Clairement, THE EXORCIST a une force symbolique qui a transcendé le temps et a fait de ce film, un classique incontournable de l'horreur.