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Le Culte-O-Rama Pour l'amour des films de genres. Des articles et commentaires sur des films gros budgets ou très obscurs qui sont tombés sous l'attention de Tuco.

Infinity Pool

Tuco

Sur une île isolée, James et Em vivent des vacances parfaites. Une soirée trop arrosée et un moment d'inattention va cependant complètement changer leur vie. Après avoir frappé fatalement un citoyen alors qu'ils conduisaient saouls, ils se retrouvent avec la plus étrange sentence possible, ils devront tuer une copie d'eux-mêmes...

 

POSSESSOR a déjà annoncé que Brandon Cronenberg était un réalisateur à surveiller, INFINITY POOL le confirme et annonce également que le jeune réalisateur continue de tourner des films uniques sans aucun compromis. Parce que Cronenberg n'hésite pas une seconde à mettre son récit sur pause pour présenter une séquence visuelle qui peut prendre 1 à 3 minutes. Si vous avez aimez ces coupures narratives dans POSSESSOR, elles sont plus nombreuses que celui-là et de mon côté, ça ne m'a pas dérangé. Cronenberg est plus intéressé par l'image que par la netteté de son histoire comme son père était plus intéressé par la corruption du corps que de faire un avec un début et une fin. La plus grande performance venant du film est de Mia Goth, qui continue de se construire un portfolio de performances dignes d'oscars à travers des films d'horreur. À travers la séduction, la violence et les questions laissés en suspens, INFINITY POOL attaque le thème de la richesse et de ses limites morales avec une hargne assez unique. Il ne rend pas le tout assez cohérent, mais il se démarque définitivement à sa façon. Difficile de vraiment ressortir l'essentiel du propos du film, mais que ce soit voulu ou non, le film de Cronenberg est une expérience visuel que j'ai trouvé pour ma part, très prenante. 

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