Resident Evil Extinction

Quelques années après l'extermination de Raccoon City, Alice est maintenant seule, consciente qu'elle était toujours poursuivie par Umbrella et ne voulant pas mettre ses alliés en danger. Sa quête de détruire Umbrella, son propriétaire Albert Wesker et le terrible Dr. Isaacs la mène au Nevada où elle rencontre de nouveau Carlos, L.J. et une bande de survivants. Pendant ce temps, Umbrella tente de mettre sur pied un moyen de domestiquer les zombies, ce qui aura évidemment, une très horrible conclusion.

La pauvre série Resident Evil en a vraiment bavé. Les fanboys sont sans pitié, et plusieurs ne pourront jamais s'attarder aux qualités cinématographiques de ces films tant que le scénario n'incorporera des éléments du célèbre jeu vidéo. Dans mon cas, je m'en fous puisque je n'ai jamais joué aux jeux vidéos donc je m'attarde à chaque film comme un film, et non pas comme une adaptation. Pour ma part, je veux voir ce que Resident Evil M'a habitué c'est à dire un film d'action qui a la possibilité de me donner des frissons.

La trame est différente, nous ne sommes plus dans la ville mais dans le désert. Logique étant donné que dans le désert il y a moins de gens. On nous offre même la gâterie de nous donner de nouveaux vilains animaux pour remplacer les chiens zombies, les corbeaux zombies qui agissent comme de beaux salauds. D'ailleurs, la scène de la fameuse attaque des corbeaux est franchement intense et efficace. Ce qu'on risque de plus apprécier par contre, c'est les scènes d'action superbement montées, le tout mélangé à la réalisation dynamique de Russell Mulcahy qui sort littéralement des boules à mite. De ce fait, le film a un excellent rythme et vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. On sent que ça s'essoufle vers la fin, le film nous plonge vers une confrontation finale des plus ordinaire et une fin sympathique, mais très marquante.

Je placerais ce troisième volet de la franchise a égalité avec le premier niveau qualité d'ensemble et appréciation. C'est un bon film, très oubliable tout de même et qui ne dépassera sûrement le culte du premier film. Tout de même, chapeau aux producteurs d'avoir tenté de rehausser la qualité de l'ensemble. Je vote pour un quatrième.