Labyrinth

Sra est adolescente et elle en a assez des demandes de ses parents, des obligations et des responsabilités. Elle décide d'appeler les créatures de son livre fantaisiste préféré pour qu'ils viennent l'aider à se débarasser de son petit frère qui lui gâche sa vie. Eh bien les créatures viennent enlever le petit et Srah, se rendant compte de son erreur, doit entrer le royaume des goblins pour sauver son frère et l'empêcher de devenir aussi un goblin. Mais le roi des Goblins se tient dans son chemin et lui réserve bien des épreuves.

Je vis une belle histoire d'amour avec ce film car je lui reconnais une légèreté qui n'en fait certainement pas un chef-d'oeuvre mais j'aime l'initiative et j'aime l'originalité de la chose. Première chose qu'on remarque dans ce dernier filmd e Jim Henson, les effets spéciaux sont d'une imagination incroyable. Les marionettes sont adorables, qu'elles soit grosses ou petits, les monstres sont parfois dégueulasses et des scènes restes incrustés pour la qualité des effets. Par exemple, le trou composé de mains qui font des formes pour communiquer, le marais avec des anus flatulent, la scène avec le soldat à deux têtes et évidemment la poursuite finale avec les escaliers partout dans l'image. C'est amusant, bien rythmé, enchanteur et au final assez inoubliable comme expérience. Henson fait que chaque personnage est intéressant, que les émotions rentrent bien dans l'écran sans jamais tenter d'aller trop loin et son atmosphère de fable fonctionne du début à la fin. Jennifer Connelly était déjà une très belle jeune femme à l'époque et joue avec une belle naïveté un rôle qui se colle parfaitement à ses intentions. David Bowie en fait peu certes dans le rôle du Roi des Goblins mais se présence se fait toujours bien remarquer. Un excellent film pour enfants et peut-être même pour les adultes nostalgiques.