Jaws

La belle petite communauté d'Amity Island est la proie de fréquentes attaques aquatiques. Malgré que la communauté se voit mal interrompre sa saison monétairement fructueuse pour cause d'attaques non prouvés, ils doivent par contre s'avouer vaincu devant la présence d'un grand requin blanc. Le shériff de la ville ainsi qu'un expert en requin et accompagnés d'un chasseur de bêtes géantes font équipe pour attraper la bête.

En voilà un classique à déguster. Depuis plus de trente ans, on voit un nombre assez impressionnants de films de requins, mais aucun n'a encore réussi à battre JAWS. Une petite merveille en son genre, le film comporte un lot immense de scènes cultes et de moments forts. Le spectateur est gâté pendant plus de deux heures, beaucoup de présences du requin et des attaques crédibles et qui donnent le frisson. Le scénario lui, est intéressant dans la mesure où il y a une cassure très nette dans le film qui est en fait séparé en deux parties. La première, l'enquête du shériff sur les meurtres et sa tentative de convaincre l'administration du sérieux de la situation et ensuite, le voyage sur les mers pour attraper la bête. La deuxième partie est un exemple incroyable d'une utilisation juste de la tension cinématographique. Que ce soit pour l'attente que l'ont doit subir avant la présence de la bête, où l'assurance qu'on a que ce dernier va sortir un jour où l'autre et le tout, appuyé par la musique splendide de John Williams. Les personnages sont hypers attachants, nos trois aventuriers sont intéressants à voir évoluer et réagir face à divers situations pouvant être tragiques. Et on arrive dans le derneir vingt minutes, d'une intensité et d'une violence rare et on en prend plein la gueule. Pour finir le film, la gueule ouverte, béat devant un si beau spectacle.