Roy Colt and Winchester Jack

Deux brigants qui sont en rivalité un contre l'autre doivent entrer de nouveau en compétition pour découvrir une carte au trésor. Mais un prêtre sadique devenu chef de guerre et une amérindienne qui sait user de ses charmes vont venir créer le brouhahaha dans une aventure loufoque et ludique.

Mario Bava qui s'est attaqué à tous les genres a comme tout bon réalisateur de genre italien touché au western. Bava le fait avec plus ou moins de réussite, son ROY COLT AND WINCHESTER JACK se voulant surtout un satire du western italien, n'est certainement pas mémorable. L'intrigue est simplette, certaines situations s'éternisent, l'humour tombe parfois à plat mais on y trouve quand même son compte. Bava prend beaucoup de place heureusement et n'a pas peur d'y aller de cadrages flexibles, utilise le gros plan à outrance et y va d'une mise en scène toujours inventive. Si certaines scènes sont décevantes, certaines sont d'une folie destructrice, le meilleur exemple est celle dans le bordel, durant environ 15 minutes et où tout a l'air de péter en morceau pendant une intense partie de jambes en l'air. C'est une oeuvre mineure pour le géant italien mais correct et qui s'écoute évidemment après les films plus solides du réalisateur.