Goldeneye

Il y a neuf ans, le meilleur ami de l'agent 007, Alec Trevelyana codé 006, mourrait dans une mission d'infiltration par le Général Ourumov. Neuf ans plus tard, Bond doit récupérer le Goldeneye, la clé d'accès d'un satellite pouvant déclencher une puissante onde magnétique, capable de neutraliser tout équipement électronique. Qui a le Goldeneye? Eh oui, Ourumov qui récupère la clé en faisant un petit massacre chez des informaticiens russes, à l'aide de la puissante dominatrice, Xenia. Bond part à leur recherche, mais découvre qu'Ourumov n'est pas le cerveau de l'opération...

Premier Bond avec Pierce Brosnan et sans conteste le meilleur film de l'agent 007 avec lui comme tête d'affiche, GOLDENEYE se classe assez facilement dans les meilleurs Bond de toute la franchise. La raison principale est que le rythme est ici complètement endiablé, Martin Campbell préférant jouer dans l'action plutôt que dans le développement trop précis d'un scénario qui coule par lui-même. Autre qualité du film, les personnages. Les meilleurs Bond ont toujours présenté des personnages intéressants et les pires ont souvent été ceux où Bond prenait trop d'importance. Avec un Bond tout en classe, suivant la parade, il devient second couteau de personnages souvent aussi méchants qu'intéressants. On n'à qu'à penser à l'informaticien Boris, ùne espèce de fouine insupportable magnifiquement jouée par Alan Cumming ou à la beauté classique Izabella Scorupco en Bond Girl. La vedette est volée sans conteste par Famke Janssen, en tueuse dominatrice aux techniques assez peu orthodoxes. Janssen crève littéralement l'écran et n'aura jamais par la suite autant de prestance. GOLDENEYE n'est pas un film complexe, c'est un blockbuster complètement assumé, mais au charme difficile à ignorer. Martin Campbell fait un film bien mis en boîte où on ne perd jamais notre temps, où les scènes d'action sont toujours dynamiques et originales et pour couronner le tout, met sur pièces un superbe climax. Un Bond incontournable.